Ravalement de façades d’immeubles anciens de centre ville
Notre expertise dans le traitement d’immeubles anciens nous permet aujourd’hui de répondre techniquement aux demandes d’immeubles :
- en pierre de taille
- en revêtement de chaux
- en enduit de cimentier
- en enduit des années 30
Nous intervenons dans toute la région PACA.
Les enduits des immeubles des années 30
Les immeubles réalisés dans les années 1930-1940 au centre ville ou dans les faubourgs sont représentatifs de leur époque de construction.
Leurs façades présentent des compositions où la verticalité prime, avec des volumes constitués de plans parallèles aux décrochements nets, dont la pureté et le dépouillement soulignent la composition rigoureuse.
Des décors atténuent cette rigueur, tels que les bas-reliefs en ciment, bandeaux, corniches et pilastres au dessin net, parfois colorés.
Ces immeubles introduisent de façon mesurée de nouvelles techniques, comme les linteaux en béton des larges baies ou les consoles des porte-à-faux des oriels. Des enduits au ciment recouvrent les façades.
Source : Soleam
Les façades enduites à la chaux
Jusqu’à la moitié du XIXe siècle, les façades réalisées en maçonnerie de moellons (petites pierres non taillées) sont revêtues d’enduit à base de chaux aérienne et de sables issus des carrières locales.
L’enduit est recouvert d’un badigeon de chaux réalisé sur l’enduit encore frais, « a fresco », la couleur résultant de l’adjonction d’ocres ou de terres.
Ces façades comportent en général des modénatures en pierres de taille apparentes, soubassement en pierre dure, chaînes, bandeaux, plus ou moins moulurés. Les pierres se sont détériorées avec le temps et ont souvent été restaurées au mortier de chaux et badigeonnées.
La plupart des façades présentent une typologie de type XVIIIe siècle, même celles bâties au début du XVIIe siècle, avec des baies alignées aux linteaux cintrés, de hauteur dégressive du bas vers le haut.
Les couronnements étaient en général des débords de toit sur chevrons, chantournés ou non. Ils ont été fréquemment remplacés au XIXe siècle par des corniches en pierre. Beaucoup d’immeubles ont été rehaussés.
Les revêtements à la chaux ont la plupart du temps disparus, remplacés par des enduits contemporains réalisés au ciment, ou recouverts de peintures. Ces revêtements moins compatibles avec les supports maçonnés empêchent l’évaporation de l’humidité et accélèrent le vieillissement de l’immeuble.
Source : Soleam